Spécifique à la culture Senaïs, la danse solaire est une religion centrée sur les dragons, et sur la figure ancestrale de Vagha, le dragon protecteur des enfants du zénith. Les Senaïs voient le désert, ses falaises et montagnes, comme étant Vagha, la divinité père qui se sacrifia pour eux et dont l’esprit imprégna Kadath.

Les dragons Kadiens sont des divinités mineurs mais aimées au-delà des mots car elles sont physiquement présentes et aident l’ethnie en tout temps. Les Senaïs sont les croyants les plus fervents de par leur proximité avec leurs divinités et ils ne sentent pas le besoin de faire des sacrifices, partageant déjà tout avec eux.

La figure la plus importante de la danse solaire est la promise, dirigeant les Senaïs grâce à son lien avec l’esprit de Vagha. Elle n’est pas le haut prêtre du culte mais est en lien étroit avec lui (il s’agit souvent de son consort) et dirige les prières et les danses rituelles. En effet, si aucun sacrifice n’est effectué, les Senaïs se plaisent à multiplier les fêtes destinées à leurs divinités.

Il existe également plusieurs jours saints au cours de l’année, donnant lieux à des fêtes fixes de plus grande ampleurs :

• 21 mars (fête de la conquête solaire)
  
• 21 juin (solstice d’hiver)
  
• 21 septembre (solstice d’été)
  
• 21 décembre (fête de la vie), 6 novembre (fête de Vagha)

Chacune de ces fêtes donne lieu à un repas de célébration, ainsi qu’à des chants et des danses durant deux jours et une nuit. Le 6 novembre, fête la plus importante pour les Senaïs qui marqua le sacrifice de Vagha et la sécurité de leur peuple, est le théâtre d’une prière du peuple tout entier en même temps, ainsi que d’une danse rituelle unique de la promise solaire avec les plus vieux dragons Kadiens.

Le seul événements ayant lieu dans la vie des Senaïs qui nécessite un sacrifice est la nomination d’une nouvelle Promise Solaire. Dans ce cas très précis, il s’agit souvent d’un sacrifice humain sacralisé et validé par l’esprit du dragon.

Il n’existe pas de temples construits par les hommes en l’honneur des dragons mais les monts jumeaux de Tsa’Thal’Tar et Tsa’Thal’Karnat forment deux temples tombeaux naturels pour les dragons, et de nombreux Senaïs effectuent des pèlerinages jusqu’à la base des montagnes afin de communier avec les esprits des défunts dragons. Les morts du peuple du désert sont, quant à eux, immolés dans le feu d’un dragon, généralement un dragon associé à la famille ou au défunt. Il n’est pas rare que le cadavre soit également consommé par le dragon en question.