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Fiche de Arkyn Sar'Edha

Arkyn Sar'EdhaChampion de la Création
Arkyn Sar'Edha

En bref

Messages : 70
Date d'inscription : 13/07/2020

Fiche de Arkyn Sar'Edha Empty Fiche de Arkyn Sar'Edha

Ven 11 Sep - 16:13
Arkyn Sar'EdhaMon peuple, ma foi
Fiche identitaire
  • Race : Haut Alfe
  • Faction : Eyra'hyrða
  • Age Réel : 850 ans
  • Classe sociale : Hvitr - Pur
  • Métier ou occupation : Sphinx - Telemin
  • Guilde : Ordre de l'Oeil Céleste
  • Résidence principale :
    Tyr, Cylindre du Kyssa Sar'Edha, Continent de Varda
  • Titre : Champion de la Création
  • Inventaire
    Tel Nivhet - Golems inférieurs : Création de Triniel, qu’elle offrit à Arkyn à la fin de leur concours de création de golems. Tel Nivhet est constitué de deux golems en forme de phalènes, constitué d’un acier renforcé par les pouvoirs de la déesse de la création. Les deux parts de Tel Nivhet font vingt centimètres d’envergure sur dix de haut, et leurs corps peuvent se rétracter pour ne former qu’une petite sphère aisément dissimulable. Même s’il s’agit d’un petit golem, il est avant tout conçu pour pouvoir défendre son maître.

    Caractéristiques de Tel Nivhet activés :

    Force : Novice
    Agilité : Amateur
    Dextérité : Amateur
    Constitution : Professionnel

    Compétences de Tel Nivhet activés :

    Combat au corps à corps : Initié
    Résistance à la magie : Amateur

    Fiche de Arkyn Sar'Edha Golem10

    Sigils obtenus

    Sigil de l’Oeil Céleste : Sigil obtenu lors de son intronisation dans l’ordre de l’Oeil céleste
    Sigil de la maison Sar’Edha : Sigil obtenu à sa majorité, lorsqu’il fut confirmé au sein de la maison royale de son père
    Sigil du Sphinx : Sigil obtenu lorsqu’il fut nommé Sphinx de Tyr, représentant sa fonction et ses prérogatives
    Sigil des protecteurs de la vie : Sigil remis pour avoir combattu à Serrès, en première ligne, lors de la guerre contre les Nécromanciens
    Sigil du premier père : Sigil obtenu pour avoir enfanté pour la première fois
    Sigil de l’éveil : Sigil obtenu pour avoir été confirmé dans la première marche de la foi Nordey, en Kada
    Sigil de la foi : Sigil obtenu pour avoir été confirmé dans la seconde marche de la foi Nordey, en Sol
    Sigil de l’élévation : Sigil obtenu pour avoir été confirmé dans la dernière marche de la foi Nordey, en Tyr

    Physique

  • Age apparent : 30 - 40 ans
  • Couleur de peau : Sous sa forme réelle, il possède une peau très pâle et fine, devenant presque translucide sur les détails de l'ossature, et laissant donc voir, par endroit, le réseau de veines de couleur argentée
  • Couleur d'yeux : Comme tout haut alfe, il ne possède pas une unique couleur d'yeux mais un éventail en fonction de son humeur. Le sien est constitué de variances de bleu allant du bleu cobalt au bleu turquin
  • Couleur de cheveux : Il possède une chevelure uniformément blanche, qui ne change plus en fonction de son humeur depuis plus de trois cent ans et qui constitue sa principale preuve de pureté physique
  • Taille : 2m20
  • Musculature : Faite pour l'apparat avant tout, elle provient d'une saine hygiène de vie mais pas d'un entraînement aux arts martiaux classiques
  • Accent : Accent Haut Alfe (Norvégien)
  • Singularités :
    Ses deux bras sont des prothèses constituées de tellurite, le minerais fabriqué par sa race à partir de l'énergie du monde. Ces prothèses ressemblent à des membres organiques, donnant l'illusion de la vie, sauf pour un œil entraîné ou pour le regard d'un mage adepte.
    Fier membre de son peuple, et fier d'être pur, il embrasse la tradition esthétique de son peuple dans son ensemble et possède de nombreux bijoux, dont un anneau stylisé au nez, de nombreux piercing aux oreilles, des tatouages de tellurite sur le dos et les jambes.
    Etant un exalté de la classe dirigeante et un mage de premier ordre, il dispose de plusieurs Réceptacles bénis, des mortels de races inférieures qui accueillent son esprit pour lui permettre de se déplacer rapidement et sans souiller son corps réel.
  • Psychologie


    Exalté de plein droit et appartenant dès la naissance à la plus haute caste de son peuple, Arkyn montra très tôt un intérêt et une aisance naturelle pour les arts magiques. Il fut donc tout naturellement encouragé sur cette voie, conditionnant ainsi son existence de façon drastique. N’ayant à se préoccuper que de sa formation magique et religieuse, il a été cloîtré dans la ville de Tyr durant la quasi-totalité de sa vie, et a été foyé et protégé avec un zèle fanatique, comme tout Pur. Il en résulte un caractère très tranché, fin et acéré quand il s’agit de ses domaines de prédilection, servi par une finesse d’esprit évidente, mais parfaitement inadapté une fois retiré de cette zone de confort.

    N’ayant jamais réellement été en contact avec le monde extérieur mis à part lors des guerres contre les Alfes Sombres, Arkyn ne possède aucune réelle intelligence sociale, se montrant tour à tour très naïf, très irrespectueux et très direct dans ses approches. Et s’il développement timidement un intérêt récent pour ce qui se trouve hors des murs de la ville sainte, il est encore pétri de l’arrogance de sa race, voyant les autres comme des inférieurs ayant besoin de protection et de conseils. Un sentiment fatalement renforcé par l’issue de la guerre contre les nécromanciens, au cours de laquelle l’arrivée décisive de l’armée exaltée renversa le cours des combats.

    S’il ne se montre pas volontairement malveillant ou méprisant, il n’en reste pas moins qu’il n’a aucunement l’habitude de pourvoir à ses besoins par lui-même ou de ne pas être obéit, ayant bien peu d’individus d’un rang plus élevé que le sien au sein de son propre peuple. Il n’a, de plus, pas du tout connaissance des problématiques des autres nations, n’ayant jamais daigné y jeter un oeil, trouvant tout cela trivial. Néanmoins, suite à sa première sortie dans le monde extérieur, lors de la dernière guerre, Arkyn a commencé à essayer de prendre davantage contact avec les autres, bien que de façon encore gauche et frileuse.

    Calme et méticuleux au quotidien, il ne manque de bonne volonté qu’en étant confronté à quelque chose dont il ne perçoit pas la logique ou l’importance. Emprunt des valeurs Nordeyns, il fait passer son clan et son peuple, ainsi que sa religion, avant toute autre sujet, montrant une piété filiale et une obéissance à l’ordre social sans défauts à l’heure actuelle. Croyant fermement en la promesse de la perfection Nordeyn, selon laquelle les Exaltés seront rachetés et pourront retourner en Sanctum s’ils redeviennent des créatures acceptables aux yeux de leurs parents divins, Arkyn cherche toujours à s’améliorer.

    Jusque là, cette recherche de perfection n’était empreinte d’aucun doute. Cependant, en raison du silence complet des Nordeyns pendant la guerre, le mage est de plus en plus préoccupé et incertain. Pensant originellement que les races inférieures devaient simplement être laissées libres, il hésite à présent au vu de la souffrance et de la dévastation qu’ils ont expérimentés. Est-il réellement de l’ordre du divin de ne pas leur venir en aide et de ne pas les guider comme les aînés que sont les Hauts Alfes ? De plus, n’ayant pas perdu en pureté par ses ébauches de tentatives, il se trouve face à une question clivante.


    Histoire
    Le sang n’a d’importance qu’à l’aune du divin, estiment ces éminences parées de nacre stellaire, du haut de leurs cylindres et de leurs flèches, perchés sur le toit du monde, observant l’infini de l’espace et les lueurs lointaines de la ville-rêvée. Sanctum, dont ils furent exilés pour leur imperfection voilà des ères et des cycles, Sanctum, à laquelle ils aspiraient, promesse de tous leurs sacrifices et de tous leurs efforts. Le sang n’avait d’importance que par le lien qu’il offrait avec les dieux, ces êtres ailés à la grâce sans pareille. Le sang d’une même lignée biologique ne signifiait rien, chaque exalté naissant avec la même chance, la même étincelle en son sein. Ceux qui parvenaient à la cultiver rejoignaient une famille adaptée, laissant derrière eux leur famille de sang sans un regard en arrière ni une hésitation.

    Il n’avait pas eut à passer l’épreuve du sang, car par la grâce des dieux, il était venu au monde scion du Grand Ordonnateur Amran Sar’Edha, le saint des saints. Il n’était pas le seul à avoir cette grâce, mais le seul à demeurer en sa famille tandis que les autres rejoignaient les rangs de leurs semblables. Forgé par cette singularité, il fut l’acier modelé par les mains les plus strictes, la trempe la plus impitoyable, dirigé par la foi éternelle de son peuple en le divin dessein des Nordeyns. Perle dans son écrin, à l’image de tous les exaltés, il fut protégé, préservé et isolé des influences de l’extérieur, corruptrices et confondantes. Son horizon cessait au-delà des murailles froides et impérieuses des villes de son peuple, et jamais il ne concevait cet au-delà vaguement menaçant que les ailes des Aegyls et la magie des Sanctifiés.

    Il participait à toutes les cérémonies, de l’offrande à Mnema jusqu’aux sacres Nordey au sommet de la plus haute flèche de Tyr, face à une immensité vertigineuse. L’image le frappait, chaque fois qu’il montait là; face au trône de son père. La lueur des terres habitées à gauche, et les ténèbres bleuissantes à droite, plongeant dans les terres nocturnes. Les montagnes ressemblaient à un rempart contre l’obscurité et ce qu’elle dissimulait. Bien assez vite, pourtant, il apprit que la menace était bien plus insidieuse et bien plus mortelle que ce que son coeur candide avait imaginé. Les Alfes Sombres, adversaires ancestraux des Exaltés, n’abandonnaient jamais, les flammes de la guerre ne cessant de se raviver. Aucun prétexte, même le plus inepte, n’était écarté pour porter le conflit jusqu’à leurs hautes tours.

    - -

    Il y avait quelque chose d’irréel dans ce ballet mortel de forces en opposition. Et pour autant, il n’aurait su dire exactement d’où cette sensation provenait. Peut-être de cette retenue religieuse dans l’usage des arcanes, contre-coup de l’effondrement, peut-être de ce cycle presque ininterrompu reproduisant éternellement les mêmes échanges, telle une danse savamment chorégraphiée. Assaut, défense. La réalité en devenait stérile à ses yeux. Il ne s’agissait que de techniques, de formations, de chiffres et de sortilèges. Les golems pouvaient être maniés depuis leurs hautes salles, sans avoir à se déplacer, sans avoir à risquer leurs vies, de la même façon que les innombrables créatures de guerre des Nocturnes étaient dirigés depuis les lignes arrières.

    Il n’y avait rien d’irréel dans la guerre menée par les nécromanciens. Elle était crue, sans beauté, sans retenue. Inférieure et insultante. C’était cela qu’il avait ressenti, lorsqu’il avait été contraint de quitter le calme parfait du cylindre de la magie pour les murs de Serrès. Il s’était senti insulté, pour la toute première fois de son existence. Que de simples humains en viennent à faire déplacer les héritiers des Dieux était une faute pour laquelle ils devaient faire pénitence. Et pour la première fois, il prenait conscience que humains, tout comme les Alfes Sombres, pouvaient être créateurs de dévastation et de corruption. Au cours de ses années de service comme Sanctifié puis comme Sphinx, il n’avait que rarement été aussi investi d’une mission divine.

    Au sommet de sa puissance, il avait mené son titan au-devant des osts de guerre de la mort, et broyé les dragons zombis semant le chaos parmis les défenseurs. Mais malgré la rapide victoire de l’armée exaltée contre les revenants, Arkyn ne ressentit aucun triomphe, aucune exultation. Il ne restait, indubitablement, que l'âcreté du blasphème et des pertes. Aux yeux de l’aîné qu’il était, tout cela n’avait aucun sens, si ce n’était un caprice d’enfant cherchant … quoi ? Qu’est-ce que tout cela pouvait même apporter ? Son premier réflexe en était de déconsidérer plus encore les mortels, et plus particulièrement les Altrois, préférant avant tout retourner à sa demeure afin de retrouver calme et contemplation.

    - -

    A l’aune des tueries de la guerre des nécromanciens, le paysage immaculé et gargantuesque de Tyr semblait … souillé. Ou bien était-ce sa vision ? Bien qu’il médita de longues heures auprès de l’autel du primordial du devoir, et qu’il pria quotidiennement auprès de l’autel du primordial de la justice, son esprit ne cessait de vagabonder vers les basses-terres et les peuples grouillants qui s’y affrontaient. Au cours des batailles ayant opposées l’armée de son peuple aux légions pourrissantes animées d’une vie factice, il avait fait la rencontre de nombreux représentants des autres races peuplant Cor Dei, et ce qu’il avait expérimenté auprès de ces individus refusait de disparaître, comme une tâche d’encre sur un vélin parfait, tâchant, indélébile.

    Parmis ceux-ci, il y avait eut Triniel, qui l’avait sauvé alors même qu’il ne cherchait qu’à périr pour rejoindre son compagnon, mort lors d’un affrontement contre les mages adverses. Bien qu’elle fut Vail, il avait découvert en elle plus que ce que la doctrine en décrivait, bouleversant une généreuse poignée de ses certitudes au sujet de la marche du monde. Il l’avait confronté pour la première fois tandis qu’elle tentait d’apporter son aide aux blessés Alfes, lui réfutant son droit altruiste. Qui était-elle, après tout, si ce n’était une Vail corrompue ? Nonobstant son refus, elle avait pratiqué, restaurant l’intégrité des gardiens de son bataillon en un claquement de doigt.

    Si cette seule occurrence conduisit tout d’abord au mépris et à l’horreur, l’aide que la déesse apporta par la suite, à la mort de son compagnon, fut inestimable. Il avait alors été inconsolable, incapable de concevoir cette perte et sa propre existence sans l’esprit ayant accompagné le sien des centaines d’années durant. Et grâce à la primordiale, son deuil et la peine mortelle qu’il ressentait se firent moins impérieux, laissant progressivement la place à une douleur latente, jamais réellement effacée mais qui ne menaçait plus de le noyer. Leurs conflits répétés servirent tout autant à lui insuffler de nouveau la volonté de vivre, tant et si bien qu’il s’en demandait, à postériori, si cela n’avait pas été calculé.

    Et pourtant malgré un avis toujours critique, il ne pouvait pas prétendre agir avec logique et maintenir qu’elle n’était qu’une source de corruption. Et pourtant, c’était là une grave entorse à la foi Nordey, qu’il taisait alors face au reste du monde. Mûrissant lentement, les six années qui s’étiolèrent lentement avaient le goût du doute et de l’interdit. Cloîtré dans le cylindre de la magie de Tyr, Arkyn entrevoyait le monde par l’intermédiaire de Syllxeraen, l’aspect dragon stellaire. Il voyait certains souvenirs du monde d’en-bas, que la créature côtoyait et mois après mois, s’ouvrait timidement à ce qui se trouvait au-delà des murailles de son monde immaculé.

    - -

    La mort de son père était un événement vide de toute surprise.  gé de 1510 ans, Amran Sar’Edha avait mené son peuple d’une main ferme et juste pendant de très longues années, le protégeant des nombreux aléas de l’ère du chaos. Ce qu’il n’avait envisagé, ce que personne, ou presque, ne semblait avoir envisagé, était le nombre et la diversité des prétendants au trône qu’il viendrait à nommer. Quelque chose, dans sa logique pourtant limpide jusqu’à cette annonce, lui échappait entièrement. Plus encore, il ne se sentait nullement qualifié pour même espérer ceindre la couronne de lumière. De tous, il était sans doute le moins prestigieux et celui dont les qualifications étaient les moins solides pour supporter un peuple entier.

    Pourtant, au-delà de cette vérité qui lui semblait si absolue, Arkyn ne pouvait qu’aspirer à aider son peuple, comme sa foi l’avait toujours dicté. Il était impensable à ses yeux d’abandonner avant même d’avoir débuté. Que pouvait-il apporter aux siens ? A force de se questionner sur sa si courte expérience de l’extérieur et la place de toutes les races sur Teos, il en venait à croire qu’il s’agissait d’une épreuve conçue par les Nordeyns pour eux, leurs enfants. S’ils restaient ainsi absents, n’était-ce pas pour mettre à l’épreuve ce que leurs descendants avaient appris et construit ? Et si c’était effectivement le cas, n’était-ce pas à eux de les remplacer et donc de guider les peuples inférieurs sur la voie tracée par la lumière de Sanctum ?

    Bien que cela lui semblait alors dément et hérétique, jamais sa peau ne ternissait, jamais sa chevelure ne se teintait … Sa pureté intérieure, exposée au vu et au su de tous par le sang divin, ne changeait pas, instillant plus de doute encore. S’il était capable d’hérésie et de n’être pas rejeté, peut-être n’était-ce pas réellement une hérésie, simplement un pas supplémentaire sur la voie du divin ? Il rencontra de nouveau Triniel. Pour ajouter encore à sa confusion, celle-ci décida de l’élire comme son champion, après plusieurs longs entretiens au cours desquels il s’épanchait de ses idées et sentiments comme de ses hésitations. Lui champion d’une vail ? Devait-il y voir un soutien ou bien une façon de se faire disqualifier par ses pairs ?

    Honnête, il n’escomptait pas dissimuler ce lien neuf et encore fragile, mais n’eut aucun doute, devant la réaction de son peuple, que seule sa parenté, sa nomination comme candidat et son impeccable tenue jusque là empêchait son exile pur et simple. Tous n’étaient pas aussi confiants en le dessein des Nordeyns, plus d’un souffrant de leur absence, tandis qu’il se présentait accompagné d’une Vail, ennemie héréditaire des dieux de Sanctum. Pourtant, le sphinx estime que s’en remettre à ces peurs infondées n’est pas digne de leur don, et que pour protéger leur héritage, il est sans doute temps de faire un choix entre la vrai foi et le myth superstitieux.

    - -

    Apprendre la complexité du pouvoir d’un dirigeant était un fardeau stimulant, bien qu’étrange. Il savait devoir se faire des alliés. Il savait devoir construire son fort, métaphoriquement. Hélas, dans les faits, les choses n’étaient pas si simples. La guerre lui avait ouvert une porte, dont de nombreux chemins émergeaient, et il ne savait comment les emprunter. Par le passé, lorsqu’un doute l’assaillait, il s’en remettait à la prière et la magie. Mais en ces jeunes années, la prière ne semblait mener nul part. Et la magie ? Il était lié à Triniel mais pour le bien de son peuple comme de sa campagne, il ne pouvait entièrement reposer sur un seul être.

    Il y avait cependant une autre trace de magie, là au dehors, qui pouvait l’aiguiller. Il y avait l’enfant. Il l’avait sauvé durant le siège, presque par accident, une de ses nombreuses errances philosophiques, ou en tout cas, c’était ainsi qu’il le percevait. Il était lié à lui, par leurs anciens rituels, et il le savait réceptif, reconnaissant quoique hésitant. Il pouvait reprendre contact, lui offrir… quoi ? Il ne savait pas. Lui apprendre l’usage de la magie, peut-être ? Les humains n’étaient guère efficient dans cet art et ce pourrait être une bonne façon pour lui d’évoluer au-delà de la rudesse humaine et des limites marquées de cette race artificielle.

    Oui, cela semblait être une approche pertinente… alors il le fit. Il reprit contact avec l’enfant, lentement, précautionneusement. Il savait qu’il n’était pas doué pour les interactions sociales. Mais l’humain l’était. Infiniment doué en vérité. Et plus encore, il le découvrit curieux, avide, volontaire, Cette jeune et minuscule créature semblait avoir tout ce qui lui manquait, alors qu’il avait, lui, tout ce que l’humain nécessitait. D’abord extrêmement froissé, Arkyn décida de ne pas faire de cette ironie une vendetta mais une force sur laquelle s’appuyer. Il fit de l’enfant l’un de ses réceptacles, son principal réceptacle.

    - -

    Portant le mantelet des prétendants, il avait le droit sacré de se rendre hors des montagnes qui abritaient son peuple, afin de construire au mieux l’offre qu’il ferait aux siens par la suite, son souhait pour un meilleur futur. Ce fut lors de sa toute première sortie que Triniel l’accompagna. Ce fut aussi en cette occasion qu’il comprit que se laisser distraire lui coûterait tout son temps et ses moyens, lorsque la Primordiale et lui se perdirent dans un concours de création de golems. Là où il s’avérait d’une précision et d’une technicité parfaite, elle avait davantage d’imagination, produisant des résultats qu’il ne pouvait égaler.

    L’idée de s’inspirer du vivant ne l’avait jamais effleuré, mais il analysa et examina longuement la technique employée par la déesse afin d’en comprendre le mécanisme, sans toutefois parvenir immédiatement à comprendre ce qui différenciait son expertise de la sienne. Une fois encore, il découvrait ce qu’il avait toujours cru connaître sous un jour nouveau...

    Capacités
  • Force : Novice
  • Agilité : Novice
  • Dextérité :Amateur
  • Constitution :Professionnel
  • Symbiose : Professionnel
  • Sens : Initié
  • Volonté : Expert
  • Intelligence / Education : Novice
  • Compétences
  • Magie :
    Branche Animation
    Branche Création
    Branche Enchantement
    Branche Sympathie
    Branche Déplacement

  • Dons spécifiques : Champion de la création

  • Compétences développées :

    Survie

    Connaissance des créatures magiques - Amateur
    Artisanat - Forgemagie - Professionnel
    Artisanat - Création de golems - Professionnel

    Social

    Expertise religieuse - Expert
    Histoire et Culture Haut Alfe - Expert
    Histoire et Culture Alfe Verdant - Amateur
    Histoire et Culture Nordeyn - Expert
    Langue Haut Alfe - Expert
    Langue Nordeyn - Expert
    Langue Alfe Verdant - Professionnel
    Crédit Théocratie exaltée - Expert

    Scientifique

    Lettres - Expert
    Ingénierie - Professionnel

    Magique

    Maniement de la magie - Génie
    Recherches magiques - Professionnel
    Analyse et théories magiques - Professionnel
    Résistance à la magie - Amateur

  • Relations

    Triniel Vit Creaturae : La primordiale de la création est sa divinité tutélaire, par un étrange concour de circonstances. S’étant tout d’abord rencontrés lors du siège de Serrès, sous de funestes auspices, la Vail et l’Alfe se percutèrent avant de, lentement, s’entendre, de façon encore timide et imparfaite mais avec sincérité. Leur accroche fut la mort du compagnon d’Arkyn, alors que l’Alfe se laissait lentement dépérir, sans manger, sans dormir, se contentant de combattre jusqu’à l’épuisement. Triniel vint adoucir sa peine, le puit sans fond de son chagrin, jusqu’à lui redonner envie de vivre. Plus tard, elle commença à lui ouvrir doucement les yeux, et enfin, lorsqu’il devint prétendant, vint à l’élire pour champion.

    Syllxeraen : L’Aspect stellaire est un cas étrange. Ces dernières années, ils ont davantage échangés, car le dragon lui a permit de partager certains de ses souvenirs. Néanmoins, il est surtout une curiosité aux yeux d’Arkyn qui ne comprend pas toujours ses … façons. Mais peut-être que ses nombreuses connaissances pourraient mériter qu’il fasse un effort.
    Le joueur
  • Pseudo : Aerie
  • Âge : 28 ans
  • Comment avez vous connu le forum ? Co-Fonda
  • Avez vous signé le règlement ? Oui !
  • Un commantaire ? Nope <3
  • Arkyn Sar'EdhaChampion de la Création
    Arkyn Sar'Edha

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    Messages : 70
    Date d'inscription : 13/07/2020

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    Sam 17 Oct - 5:48
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