Il a fallu 5 ans au primordial de la création, aux dragons sylvestres et sacrés, pour que l’herbe repousse dans les plaines fertiles. Cette année, en l’an 6, la population de Serrès peut enfin jouir de sa première récolte personnelle, alors que la nourriture arrivait jusque là depuis Shaiya, et Elwher. Et bien que le peuple soit encore secoué par les évènements, l’espoir commence doucement à revenir et le retour de la nature est fêté avec joie.

Le royaume, néanmoins, se tourne vers la promesse de nouvelles terres. Plus que jamais, l’expansion des frontières est une préoccupation d’importance afin d’offrir à l’empire un nouvel horizon, libre de la corruption de la nécromancie. La couronne finance la préparation d’explorations maritimes comme terrestres, les compagnies marchandes privatives et certains grands seigneurs font de même. C’est l’occasion, pour une partie de la population, de tout abandonner pour partir à l’aventure.




Encore sinistré, le royaume de la chevalerie accueille désormais l’aide des vails et des dragons et, lentement, la terre reprend vie. C’est cependant un processus long et qui ne résorbera jamais complètement les horreurs commises par les nécromanciens. De plus, le royaume nécessite encore l’aide de Valstad, Varda et Yanlei afin de pouvoir nourrir sa population. Le spectre d’une famine et de la maladie pèse sur les habitants.

La reconstruction est lente et pénible, certains villages et même des villes de petite taille ont été vidées de leurs habitants, morts ou exilés en ville. De plus, la vie religieuse a été profondément ébranlé. La population auparavant majoritairement Nordey se sent trahie par ses dieux et se tourne vers d’autres cultes, notamment les cultes vailÿs et draconiques, voire druidiques. De nombreuses familles fuient ces terres marquées pour les bois d’Elwher.




Moins touché que les deux autres royaumes humains, Valstad se retrouve en position de force sur un plan tant économique que militaire. Néanmoins, le traumatisme de la guerre existe bel et bien et ce d’autant plus que le royaume possède une longue histoire anti-magiciens. Il n’a donc été une surprise pour personne que la couronne rétablisse les anciennes lois d’inquisition et se méfie de tout lanceur de sort.

Par esprit de cohésion, le royaume offre tout de même son aide à son allié historique, Aehland, mais la situation politique et sociale interne menace cet altruisme. Moins connecté au reste du monde que Serrès et Aehland, Valsatd est en plein bouleversement et pourrait bien plonger dans une nouvelle période d’inquisition et d'autarcie.




De toutes les nations humaines, les Senaïs ont le moins souffert. Se contentant de peu, ils n’avaient guère à perdre dans la guerre, si ce n’était leurs vies. Néanmoins, depuis un peu plus d’un an, il semble que la température au sein de Kadath ne cesse de grimper. Un premier événement similaire ayant déjà eut lieu par le passé, les Senaïs se montrent méfiants mais attendent de trouver d’autres preuves d’un changement radical dans l’écosystème de leur continent avant de prendre des mesures protectrices pour les leurs, alors même que les explorateurs provenant d’Acadie s’intéressent à ce qui pourrait se trouver de l’autre côté de la mer de sable.




Si les dynasties ancestrales ont prêté main forte aux royaumes acadiens dans leur combat contre les morts-vivants, leurs propres terres sont saines et sauves, leur donnant un ascendant sur les anciens pionniers du développement international et de l’expansion territoriale. Tout comme Serrès, les Eijis désirent financer des expéditions d’exploration, disposant pour cela de leurs conséquentes trésoreries.

Cependant, la présence dans l’archipel de la ville de Suva, célèbre pour sa piraterie sans merci et protectorat de l’empire de sang des Alfes Sombres, pourrait bien mettre à mal leurs ambitions. De nombreuses figures masquées ont été aperçues, dans les salles enfumées de certains temples et sur certains quais, porteuses d’une promesse muette. Ceux qui savent la raison de leur présence se gardent bien de la divulguer.

Au devant des temps troublés vécus et ceux à venir, les deux dynasties se sont accordées pour sceller un mariage historique : la princesse dynastique du royaume d’An, au sud, est promise à l’héritier de la dynastie du nord, Yume. C’est la première fois depuis l’âge de l’impératrice immortelle et les premiers temps de l’empire unique qu’un mariage entre les deux grandes familles dynastiques est contracté.

Les dieux du nord ne se sont pas manifestés depuis des années, alors même que leurs fidèles étaient massacrés par les nécromanciens, et relevés comme simples outils de guerre. Désormais, la foi en leur pouvoir diminue, et les mortels n’obtiennent aucune réponse. Pourquoi ce silence ? Pourquoi cette absence ? Les Nordeyns seuls savent, les Nordeyns seuls et personne d’autre. Le reste de Cor Dei continue d’attendre.




Voilà six mois que le Grand Ordonnateur, dirigeant suprême du peuple Haut Alfe, est décédé. La période de deuil est à présent terminée, et comme le veut la tradition, les noms des prétendants que le défunt soutenait a été divulguée devant l’ensemble de la population exaltée. Au nombre de quatre, ils ont à présent un an pour convaincre les Hvitr, classe électrice, qu’ils sont dignes de prendre la place du saint des saints. Chaque prétendant possède sa propre vision de l’avenir du peuple exalté et chaque prétendant possède ses forces et ses faiblesses. Dans leur cheminement vers le siège suprême, ils auront à négocier, convaincre, décider, protéger ou menacer en de très nombreuses occasions. L’issue de cette campagne concerne l’intégralité de Cor Dei d’une façon ou d’une autre, car la personnalité qui prendra la couronne de lumière pourrait aider à sceller la paix, ou replonger le monde dans la guerre.




Est-ce une attaque des Alfes Sombres ? Est-ce un phénomène naturel ? Un signe des dieux peut-être ? De nombreux habitants du royaume de Tir-Na-Beo ont été victimes d’hallucinations, de terreurs nocturnes et de rêves étranges. Les druides sont incapables, pour l’heure, d’expliquer l’origine ou le mécanisme de ces événements, et essayent avant tout de venir en aide aux victimes en soulageant leurs angoisses. Il est cependant évident que si ce phénomène se poursuit, ou prend de l’ampleur, il deviendra un problème de premier plan pour la Sylve et son esprit de ruche.

Avec la fin de la guerre contre les nécromanciens, de nombreuses nations sont démunies, faibles, et donc mûres pour être attaquées. Sans surprise, l’empire du sang désire profiter de la situation afin de s’assurer de nouvelles conquêtes. S’ils doivent résorber les dommages produits par les morts-vivants, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne se choisissent une cible. Et pendant que l’armée se prépare, les sombres sorciers, les espions et les politiciens Nocturnes étendent leur influence pour s’infiltrer et affaiblir encore davantage leurs proies.

Pourtant, tout n’est pas à l’avantage de l’impératrice. Au sein de son propre peuple, des dissensions apparaissent lentement tandis que les pirates de Chaalaut se divisent, entre leur loyauté aux Alfes Sombres, et leur envie d’indépendance. Certains refusent d’obéir plus longtemps à un peuple méprisant l’humanité, tandis que certains parlent de mystérieuses figures masquées s’entretenant avec le seigneur des sept mers, et chuchotant de dangereuses alternatives.

Les Vails se sont rarement autant impliqués dans la vie de Cor'Dei qu'aujourd'hui. Nombres d'entre eux vont et viennent depuis Pandaemonium, observant et supervisant parfois la reconstruction tandis que le nombre d'adepte du culte Vaïlys ne fait qu'augmenter. Mais le regard des Dieux se tournent également vers Sanctum, où les Nordeyn semble retranchés et n'avoir que faire du monde qui est le leur. Pourquoi? La question est sur de nombreuses lèvres, mais la crainte de déclencher une nouvelle guerre divine pousse, pour le moment, les Vails à ne pas s'approcher de la Cité des Nuages.




Les terres Orcs ont été peu touchées par la guerre, mais de nombreux Orcs se sont rendus en Acadhia pour se battre. Certains clans sont aujourd'hui très affaiblis en raison du nombre de pertes occasionnées par la guerre contre les Nécromanciens. Des tensions commencent à apparaître, les Clans les plus puissants cherchant naturellement à prendre le dessus sur les plus faibles. Après tout, un monde sans guerre n'est pas très intéressant pour ce peuple.




Peu touchés par la guerre, les Voltaïs se sont étendus. L'une des plus grosses hordes, conduite par un très jeune Khan, se tourne maintenant vers l'ouest. Qu'est-ce qui se cache au delà de Khiva-du-bout-monde ? Des mystères ? Des richesses ? Des éclaireurs ont été envoyé, mais de ceux qui sont revenus, aucun n'est indemne. Qu'on t-il bien pu voir là bas ?

Centre du mouvement pacifiste, Elwher est au coeur de la faction Eah Creaturae et se fait terre d’accueil de nombreux humains fuyant la région souillée d’Acadie, au nord. Cependant, bien que la bonne volonté anime tous les ressortissants de la grande forêt, la situation pose de réels problèmes logistiques en raison du nombre croissant de réfugiés, mais également des incursions de créatures mort-vivantes sur les antiques terres des Vanes. De plus, il semble que la sombre présence nécromantique, ou bien son écho, ait réveillé quelque chose de sombre, au coeur des bois, dont les Vanes n’ont encore qu’à peine conscience.




Le sanctuaire vane du nord n’a été que peu touché par les horreurs nécromantiques de la dernière guerre, mais il fait face à ses propres problèmes. Le Bois-Myre, proche, semble soudain croître à une vitesse alarmante, et des créatures encore inconnues ont été repérées à la lisière des bois. Certains Vanes reviennent du couvert des arbres changés, parfois physiquement, parfois mentalement, et parfois totalement. L’isolement et les menaces commencent à ronger le moral de ce peuple pourtant endurant et certains commencent à se demander s’il ne serait pas préférable d’abandonner leur antique navire, ou de le remettre à flot.




Le sanctuaire vane du sud a connu des jours meilleurs. Nombre de ses érudits, mages et grandes figures ont péris pendant la guerre des nécromanciens. Avec la destruction de la majorité des colonies humaines de la mer ombreuses des centaines d’années auparavant, les insulaires de Féroé se retrouvent seuls dans cette partie du monde. A l’abri de nombreuses menaces, ils sont en excellente position pour se reconstruire et peut-être se réinventer, notamment grâce à l’exode des populations humaines.