L’origine des orcs reste encore aujourd’hui un sujet de mystère. Selon une vieille légende circulant  chez les nomades, ils seraient né de l’union entre un dragon et une Vail. Pour d’autre, ce sont les dragons eux-mêmes qui ont façonné cette race dans un but bien précis. Difficile de savoir si ses deux thèses ont une part de vérité, mais l’origine des orques importe finalement peu : même ses derniers ne s’y intéresse pas vraiment.

Pour les orcs, mener une vie saine et honorable passe par le combat : la guerre est au centre de leur culture, et s’ils ont rapidement trouvé des atomes crochus avec les Vails et les Nomades, leurs rapports diplomatiques avec les autres espèces se résument bien souvent à une attaque en bonne et due forme. Cette nature belliqueuse fut toutefois bien utile lors de la grande guerre contre les Nécromanciens et leurs osts de morts-vivants : ayant eu vent d’armées de mort invincibles frappant le monde, les Orcs ont rejoint le combat avec enthousiasme, saisissant rapidement la gloire qu’ils pouvaient tirer en affrontant un adversaire semblant inarrêtable.

Auréolés par la victoire, les Orcs sont aujourd’hui reconnus comme une force avec laquelle il faut compter. Le mépris que leur témoignent la plupart des autres espèces ne les atteint guère, car pour eux seul les actes comptent et ils le prouvent en triomphant de leurs ennemis, brandissant un trophée en se tenant fièrement au-dessus de leurs corps brisés.













La société orc est relativement simple : elle se structure avant tout autour de la notion de clan, dont la première tâche est d’être capable de se constituer en osts de guerre lorsque le besoin s’en fait sentir. En dehors de cela, les individus, hommes comme femmes, ne sont jugés que selon leurs performances martiales et il n’existe que peu de hiérarchie.

• Le clan
  
  Le clan est la structure la plus commune de la société Orc. Il s’agit d’une association d’intérêt mutuel entre plusieurs familles Orcs dans le but de former une communauté capable d’affronter tous les périls qu’une vie à flanc de montagne et tournée vers la guerre peut engendrer. Si les clans les plus petits ne sont composés que de quelques dizaines d’âmes, les plus grands en compte plusieurs milliers. La destinée d’un clan est dirigé par un conseil de guerre dont la tâche est de conduire la tribu en suivant les préceptes de la société. L’on retrouve à la tête de ce conseil le Chef de Clan, l’homme ou la femme étant réputé pour être le plus valeureux au combat. Il est assisté par un conseil de douze membres, six étant les guerriers les plus valeureux de la tribu, les six autres étant des Chamans âgés. Dans les clans les plus petits, cet effectif est divisé par deux.
  
  Bien que les guerriers représentent l’essentiel des individus composant un clan, ils ne forment pas une caste à proprement parlé : tous sont capables, en dehors de leurs activités militaires, d’occuper une fonction au sein du clan : forgeron, commerçant, bâtisseur, éleveur, dresseur, voire même artiste, il existe de nombreux métiers et aucun n’est traité de façon dégradante par rapport à un autre, puisque seule la valeur guerrière d’un individu lui offre de la considération au sein de son clan.
  
  Les Chamans sont les seuls individu à former une caste à part au sein d’un clan : moins nombreux, ils suivent les enseignements des esprits grâce à leur sensibilité magique et aide donc le chef de clan à diriger sa troupe vers les territoires les plus propices à l’épanouissement du clan, généralement sur une position facile à fortifier qui offrira un territoire idéal pour mener des raids contre les ennemis des Orcs. Si certains Chamans sont taciturnes et attirent une certaine suspicions de la part de leurs semblable, la plupart sont respectés et révérés, car ils apportent la voie des esprits.
  
  
• Ost de Guerre
  
  Parfois, les Orcs font face à un adversaire si puissant que même la puissance d’un clan majeur ne saurait être capable d’en venir à bout. Dans ce cas, ils forment des coalitions qu’ils nomment “Ost de Guerre” où chaque clan envoie deux représentants, généralement son chef de clan et son Chaman le plus âgé, afin de le représenter au conseil de guerre de l’Ost. Un vote à main levée désigne rapidement le dirigeant, qui prendra alors le titre de Chef de guerre durant l’intégralité de la campagne militaire. Si le vote ne permet pas de départager un vainqueur, un duel d’honneur est organisé afin de départager ceux étant à égalité, le vainqueur prenant alors la tête de l’Ost.
  
  
• Honneur
  
  L’honneur est la valeur la plus sacrée des orcs, qu’ils placent au-dessus de tout. Un Orcs doit toujours se comporter de façon honorable au combat, saluer son adversaire avant de l’affronter, ne pas chercher à infliger des souffrances inutiles, mais au contraire tuer rapidement et de façon la plus nette possible. Les manigances et les complots sont très mal vus chez les orcs, perçus comme des tactiques de lâche incapable de s’imposer en faisant usage de la force, et les individus surpris à faire usage de tels stratagèmes sont généralement bannis des clans. Les orcs estiment la valeur des individus des autres espèces selon ce code d’honneur, ce qui signifie qu’ils offrent bien plus facilement leur respect a un grand guerrier qu’un magicien.
  
  L’un des éléments les plus importants de cette notion d’honneur est le duel d’honneur, un combat suivant des règles bien précise, interdisant l’usage de la magie. Les orcs s’en servent afin de régler leurs différends, et alors le combat s’arrête au premier sang, mais un étranger peut également défier le chef de clan ou un chef de guerre lors d’une bataille, et livrer un duel à mort. Dans les deux cas, les deux adversaires ont la possibilité de choisir une seule arme, et le duel est arbitré par un Chaman qui veille au respect des règles édictées par celui-ci. Dans le cas d’un duel à mort contre un étranger, si celui-ci venait à en sortir vainqueur, alors il sera acclamé par les autres orcs présent et obtiendra satisfaction à l’une de ses demandes, ce qui a parfois provoquer l’arrêt nette d’une campagne militaire pourtant victorieuse.
  
  
• Vie quotidienne
  
  
  
  
  • Milieu de vie :
    A l’instar des nomades, les Orcs ne restent que rarement très longtemps au même endroit, mais contrairement à eux, ils préfèrent s’assurer des positions fortifiés lorsqu’ils décident de s’installer dans une contrée : les villes et villages orcs sont toujours des forteresses dotées de solides barrières défensives en cas d’attaque ennemie. Si les clans les plus faibles se contentent de structures en bois, les plus puissants sont capables d’établir des forteresses aussi solides que les humains bien plus rapidement, la force de travail d’un orc étant bien supérieure à celle d’un humain.
    
    
  • Occupation :
    De manière générale, un Orc essayera toujours d’accomplir une tâche essentielle à la vie de son clan : en dehors de la guerre, qu’ils pratiquent tous, l’on trouve de nombreux bâtisseurs, forgerons, tisserands, chasseurs, pêcheurs, voire même cultivateur. Toutefois, cela ne signifie pas que l’espèce n’a aucun artiste : l’art orc existe, bien qu’il soit généralement boudé par les autres espèces : la peinture sur corps est très appréciée, la construction de totems à la gloire des esprits, ou encore des peintures sur des parchemins, des peaux de bêtes, voire au sein de grotte dans lequel un artiste orc peut apprécier se réfugier.
    
  
  
  

La société Orc n’évalue pas la famille tout à fait de la même façon qu’une société humaine. Si les liens du sang existe bien, il reste que l’appartenance au clan est plus importante que celle du sang. Les familles sont rarement stable, les femmes ayant souvent des enfants de plusieurs membres différents du clan. En effet, la fidélité est loin d’être la première qualité des couples orcs, peut-être une influence des Vails, mais la recherche du plaisir passe bien avant une attache sentimentale considérée souvent comme éphémère. Cela convient d’ailleurs très bien aux hommes comme aux femmes. Ainsi, un individu est davantage élevé par l’ensemble du clan que par ses parents, même si un lien fort peut se construire avec l’un ou l’autre, voire les deux, géniteurs.

Ainsi, la sexualité est loin d’être un sujet tabou chez les Orcs : l’on en parle sans détour, et sans aucun jugement pour les goûts concernant les genres. Volontiers chaleureux, les Orcs aiment organiser de grandes fêtes où l’alcool, la viande, et les chants grivois sont servis à volonté. Parfois, des étrangers peuvent y être invités, et l’on raconte que les Vails apprécient particulièrement s’y glisser afin de profiter de cette ambiance festive.



Les orcs entretiennent une relation de confiance réciproque avec les nomades et les Vails, leurs principaux voisins partageant plusieurs de leurs valeurs. Il n’est pas rare que ces espèces partent ensemble au combat et le commerce est avant tout tourné de façon à satisfaire leurs besoins, sachant que les orcs préféreront toujours se fournir chez leurs principaux alliés.

Les autres peuples sont considérés par les Orcs selon leurs valeurs guerrières et sociétale. Bien qu’ils s’attirent généralement le dédain, voire le mépris et la haine des autres races, les Orcs se moquent de leurs considérations lorsqu’ils les jugent eux-mêmes. Ainsi, les individus les plus déloyaux, comme les Alfes Sombres ou les Pirates sont considérés comme des plaies qu’il conviendrait de faire disparaître de la surface du monde, les Alfes Verdant en revanche bénéficient d’un certain respect, puisqu’ils sont également capable de communiquer avec le monde des esprits.

En réalité, il convient toutefois de relativiser les généralités en dehors des alliés directs : les Orcs préfèrent juger les individus qu’une espèce, faisant preuve de bien plus de sagesse que celle que les autres races veulent généralement bien leur accorder.