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Les Voltaïs - Enfants du vent (Ethnie humaine)

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Les Voltaïs - Enfants du vent



Histoire

Lorsque les sorcières Alfes Sombres réduisirent la tribu Orc de Pao en esclavage, elles découvrirent que les Pao’Kai étaient un bétail peu coopératif et mal adapté pour leurs usages. Trops lourds, trop grossiers. Elles usèrent des secrets découverts par les Sans-Visages pour modifier les Pao’Kai afin de les rendre plus satisfaisants. Plongés dans les chaudrons des prêtresses ombrées, les Pao’Kai mutèrent et devinrent des humains, de parfaits outils et jouets pour les Nocturnes.

Une vaste majorité de ces humains resta la proie des Alfes Sombres, au coeur de leur vaste Empire occulté. Certains, néanmoins, eurent plus de chance. Dans le cas des Voltaïs, cette chance prit la forme d’un jeune dragon : Traxec. Celui-ci, auparavant lié aux Alfes Sombres, se révolta de voir le peuple qu’il avait accepté sur ses terres transformé en esclaves et déformés, coupés de leur nature véritable. Contrairement à Vagha et Shalassa, cependant, il n’usa pas de la force brute pour agir.

Traxec alla voir la Maîtresse des Secrets des Alfes Sombres, et se fit passer pour un Sans-Visage, suggérant d’emporter les esclaves dans un lieu plus propice à de profondes transformations, mais loin des villes et fortifications des Alfes Sombres. Le dragon se contenta alors de pousser les gardes Nocturnes dans le vide béant des abîmes qu’ils vénéraient et de s’approprier les humains nouveaux-nés. Ceux-ci, sans surprise, se plièrent à sa domination.

Sans hésitation, Traxec guida les humains vers les terres de Pao, puisqu’ils en étaient originaires. Cependant, leur exode fut harcelé par des chasses Alfes Sombres, quand l’Impératrice Nocturne comprit ce qui s’était passé. Elle-même vint, non pas pour de simples esclaves, mais pour défier Traxec. Aidée par les Sans-Visages, l’Impératrice tua le dragon qui, dans un ultime effort, insuffla sa force aux humains.

Ils furent aidés par les Orcs pour repousser les Alfes Sombres et suivant le voeu du dragon défunt, s’installèrent dans les plaines de Pao où ils développèrent leur civilisation.






Physique

Les enfants du Couchant sont en général de taille moyenne, aux environs d’1m60, et les plus grands peuvent exceptionnellement faire 1m80. Leur physique est en général musclé, sec et noueux. Ils sont souvent trapus et d’apparence moins délicate, plus forte et endurante, avec des silhouettes puissamment découplées. Leur vie nomade dans les plaines et leur art de la guerre entraînent leurs corps à de rudes conditions de vie.

Ils ont en général la peau bronzée, et tannée par le vent, des chevelures sombres longues et tressées ou courtes, parfois le crâne à moitié rasé. Leurs yeux sont sombres, noirs et bruns, en dehors de quelques exceptions, avec des yeux en amandes et des pupilles rondes. Ils portent facilement la barbe, contrairement aux Eiji.

S’ils apprécient les bijoux, ceux-ci sont en général en ossement, en pierres, ou en bronze bien qu’il y ait de l’or et de l’argent. Passant la majorité de leur vie à cheval, ils préfèrent le cuir et le tissu à la maille ou à la plaque. Les breloques et les grandes tenues ne sont pas leur manière de montrer leur rang. Ils sont souvent vu avec leurs armes, parfois plus d’une d’ailleurs.




Particularité

En mourant, Traxec insuffla sa force aux Voltaïs afin qu’ils puissent se protéger et se défendre. Dragon du vent, il laissa durablement son empreinte sur cette ethnie guerrière. Peu importe son charisme et son attractivité physique, un Voltaïs à cheval semblera toujours gracieux, comme s’il ne faisait qu’un avec le vent.

Mais la véritable force du don du dragon provient de la capacité du peuple du Couchant à produire l’air, le vent, qui se manifeste de façon naturelle autours d’eux en fonction de leurs mouvements et humeurs, à très petite échelle. Ce don peut être très visible (légère bourrasque par un mouvement brusque) ou très effacé (une légère ondulation des cheveux).





Avantages


  • Dompteurs d’élite : Les Voltaïs sont des dompteurs depuis des centaines d’années, vivant auprès des animaux et se mesurant parfois aux plus grandes bêtes. De fait, ils comprennent mieux leurs voies et savent exploiter leurs faiblesses afin d’en faire des alliés. Ils peuvent dépasser les rangs logiques de dressage pour leur âge et peuvent avoir davantages de familiers auprès d’eux.

  • Protection de Traxec : Tous les Voltaïs, même non mages, peuvent créer involontairement un bouclier de vent temporaire afin de se protéger s’ils sont dans une situation critique





Inconvénients


  • Malaisance nautique : Les Voltaïs n’apprécient guère les navires, ni même les bateaux. Ils se sentent naturellement mal à l’aise sur l’un d’entre eux, et ne s’intéressent guère à la navigation.






Société

Bien qu’on leur donne communément le nom de Nomades, les Voltaïs ne sont que semi-itinérants, disposant de deux villes et de quelques villages fixes. Il est néanmoins parfaitement exact qu’ils aiment voyager, se déplacer et qu’ils se sentent bien mieux à cheval que les deux pieds sur le sol ferme. Pour eux, la vie ne vaut d’être vécue qu’en se confrontant et en ne faisant qu’un avec la nature.


  • Hierarchie

    Bien qu’ils soient réunis sous un même royaume et se reconnaissent ainsi, les Voltaïs ne vivent unis qu’en temps de menace terrible. Quotidiennement et en dehors de telles crises, le peuple du Couchant se divise en Hordes. Chaque horde est dirigée par un Khan, masculin, qui est chef de guerre et possède l’autorité. Il nomme librement ses capitaines pour l’aider à faire régner l’ordre au sein de la horde. Lorsqu’une menace nécessite d’unir les hordes, un Khan est choisi parmi les chefs de toutes les hordes afin de diriger, une pratique non sans rappeler celle des Orcs dans les mêmes circonstances.

    Une horde réunit généralement plusieurs familles différentes, et le Khan choisit pour la diriger est un individu reconnu de toutes les familles qui constituent la horde, généralement un guerrier d’expérience. Bien que le Khan puisse s’entourer comme il le désire de capitaines, il n’est pas rare qu’on le voit flanqué d’un Perce-Ciel un sage, sorcier ou chaman, qui est la figure religieuse de la horde et interprète les présages et les volontés célestes. En général, il s’agit d’un homme mais les femmes peuvent également avoir ce rôle si elles ont le don. Le Perce-Ciel prend un apprenti qu’il forme jusqu’à ce que celui-ci le remplace.

    La puissance d’une horde dépend beaucoup de ses compétences martiales et de l’aura qu’elles lui confèrent. Plus une horde est victorieuse plus elle sera prépondérante et plus elle sera autosuffisante tandis que les hordes les plus humbles devront s’échanger des ressources et des expertises pour pouvoir survivre. Au sein même d’une horde, un des principaux indicateurs de richesse et de puissance est le nombre de montures possédées, puisque cela représente la capacité d’un individu et d’un groupe à se déplacer. Les individus qui ne possèdent absolument aucune monture d’aucune sorte sont vus comme une honte.

  • Épreuves de Pao’Kai

    Tous les cinq ans a lieu une vaste célébration qui réunit toutes les hordes Voltaïs aux pieds des montagnes Vails. Là, sous le regard des dieux du chaos, le peuple du Couchant fête les esprits, les dragons, les dieux et surtout : décide de l’avenir des hordes pour les cinq années suivantes. En effet, les terres de Pao sont redistribuées tous les cinq ans en fonction de la puissance des hordes, les plus fortes jouissant du privilège des plaines de Khiva et Kara-Khitan tandis que les autres gravitent autours d’elles.

    Comme de juste, cette fête voit pour la grande majorité des épreuves martiales : combats, courses de chevaux, lutte à mains nues, domptage de créatures magiques, courses aériennes, chasse, résistance aux blessures, duels contre des Orcs et des Vails… L’épreuve la plus célèbre et la plus dangereuse est une course d’escalade en montagne, au cours de laquelle les participants tentent, sans monture, d’atteindre la capitale Vails de Pandaemonium. Il existe aussi d’autres épreuves, non martiales, comme la comparaison des augures par les Perces-Ciel  ainsi que des épreuves féminines d’artisanats.

    C’est aussi l’occasion pour les Voltaïs d’inviter leurs alliés et voisins, Vails et Orcs, afin de renforcer les liens entre leurs différentes races. En général, les épreuves s’achèvent par un immense banquet présidé par les hordes vainqueurs, en signe de richesse et d’hospitalité.

  • Vie quotidienne


    • Milieu de vie :
      Les plaines sont un environnement riche mais pas toujours hospitalier. Les Voltaïs sont habitués à ces conditions de vie difficiles, ceux qui ne supportent pas meurent rapidement et sans aide. Le peuple du Couchant sait très bien survivre dans la nature et connaît également très bien la force du nombre, aussi les individus sont en général très impliqués dans la vie de leur horde. Parfois, cependant, l’appel du vent est trop fort pour résister et un Voltaï quitte sa horde pour parcourir le monde seul, comme aventurier, avant de revenir. Bien que les fils du vent qui choisissent cette voie ne puissent jamais revenir au sein de leur horde d’origine, ils pourront réintégrer la société Voltaï s’ils prouvent leur valeur lors des épreuves Pao’Kai.

    • Voie du juste :
      Pour les Voltaïs un homme se doit de mourir dignement, aussi voient-ils d’un très mauvais oeil les assassinats par contrat, le poison et les usages vicieux de la magie. Si un membre d’une famille Voltaï est victime de telles machinations, les guerriers de la horde ont le droit d’apposer une marque de sang sur leur front et d’enquêter chez toutes les autres hordes pour faire justice par les armes.







Famille

Très importante pour le peuple du Couchant, la famille est dirigée par un patriarche, aidé de ses frères et fils. Les femmes sont des conseillers, mais pas des exécutants. Les unions sont en général arrangées mais peuvent parfois avoir lieu par amour. Elles servent à renforcer une ou plusieurs hordes, parfois à en fusionner. Bien que le patriarche dirige, les relations au sein de la famille sont en générales informelles et chaleureuses, sans codification rigide. On échange librement, et tout un chacun peut faire part de ses soucis ou besoins.

Malgré l’existence des unions formelles, il peut arriver que les époux aient des relations extraconjugales si elles sont acceptées par l’autre parti. De même, avant l’union, les jeunes gens sont libres de se fréquenter. La virginité n’a aucune valeur à leurs yeux. Les relations interraciales ne sont pas non plus mal perçues, de même que les relations homosexuelles. C’est davantage l’engagement qui compte une fois qu’il est prit, un individu, s’il n’a pas d’obligation, pourra donc rester célibataire indéfiniment s’il le désire.

Les enfants sont élevés par tout membre de la famille disponible pour cela. Les filles apprennent autant l’art de la chasse et de la guerre que les garçons, mais le pratique simplement moins par la suite.


Relations interraciales

En dehors des Alfes Sombres qu’ils détestent, et des Morts-Vivants qui sont généralement mal perçus, les relations des Voltaïs sont très neutres, et se basent sur l’individualité. Ils sont à la fois proches et distants des Eiji qui leurs ressemblent mais sont aussi très différents car très rigides, ils apprécient les Senaïs et les Valtrois mais préfèrent les Orcs et les Vails. Ils n’ont pas un avis tranché sur les Nordeyns. En général leurs avis varient en fonction des actes et de l’honneur de leurs interlocuteurs.

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