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Un peu plus et c’était une autre journée normale !

Ehri Khulan

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15 janvier



Le clan d’Ehri s’était arrêté à la ville de Kara-Khitan et si ses estimations étaient exactes, il y resterait pendant quelques semaines. Ce n’était pas compliqué, c’était ainsi à chaque année. Par la suite, il repartait sur les plaines venteuses en direction de Khiva.

Cela faisait quelques jours que la jeune Voltaïse avait quitté la cité en direction du nord. Elle avait besoin d’un peu de solitude, loin de son patriarche, pour réfléchir et se détendre l’esprit. Récemment, son père lui avait annoncé qu’il avait arrangé son union avec un membre d’un autre clan du peuple du Couchant. C’était de la colère qu’elle ressentait! N’était-elle seulement bonne à marier?! Elle avait beau mettre tous ses efforts dans la chasse pour sustenter ses proches, elle restait invisible. Hier, n’avait-elle pas ramenée fièrement une belle grosse antilope Saïga? Si c’était son frère qui avait rapporté la proie, il aurait reçu maintes louanges. Mais si c’était elle, rien.

Ehri était arrivé au lac formé au bout du fleuve Vizek. L’étendue d’eau était complètement gelée, mais elle parvint tout de même à former un trou dans la glace sans déstabiliser l’intégrité du plancher hivernal. Plus tard, elle y pêcherait peut-être. En attendant, elle en profita pour remplir son outre. « Qui a soif? » Demanda-t-elle en se tournant vers ses compagnons. Non loin sur la rive se trouvait trois animaux : un cheval, un chat et un léopard des neiges. Le grand félin alla s’abreuver directement à la source tandis que la jeune femme remplit une gamelle d’eau pour les deux autres.

La Voltaïse passa le reste de la journée à installer des pièges à collet avec ses cordes pour attraper d’éventuels lièvres. Elle alla chercher du bois puis après de longues minutes comprenant ses nombreuses plaintes parce que le feu ne voulait pas coopérer, elle obtint enfin l’étincelle tant désirée. Le feu avait pris et son visage eut enfin un sourire satisfait.

Peu de temps après, Ehri s’étalait contre Flocon dont elle remercia la douce fourrure de la réchauffer. Ses yeux s’entrefermaient, ses muscles se détendaient sous l’appel de la sieste.
Triniel Vit CreaturaePrimodial de la Création
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L'hiver avait étendu son emprise sur l'ensemble du continent, recouvrant de son blanc manteau une bonne partie des terres qui s'étendait sous les yeux solaires de la Primordiale. Depuis la plus haute tour de Pandemonium, sa vision embrassait le monde avec émerveillement. Triniel avait toujours aimé l'hiver, même si cela était synonyme de froid et d'humidité. Lorsque la neige tombait à gros flocons et qu'il n'y avait pas un seul souffle de vent, même le plus banal des paysages revêtait un manteau mystique, comme hors du temps. Couverte des pieds à la tête par une longue cape sombre rehaussée de fourrure douce et chaude, la déesse savourait le paysage. Lentement, les flocons recouvraient sa protection de tissu sur laquelle roulait, en un millier de perles translucides, l'eau de la neige fondue.

Sans crier gare, comme poussée par une main invisible, Triniel posa son pied droit sur la pierre sombre qui la séparait du vide. Elle s'en servit comme d'un tremplin vers le vide, déployant deux grandes ailes aux plumes noires qui lui permirent d'éviter la chute mortelle. Sa capuche glissa en arrière, offrant aux éléments une chevelure sombre et soyeuse sur laquelle déposer un millier de flocons. Mais elle s'en moquait, tout comme elle ne prêtait pas attention au froid qui s'insinuait pourtant dans son dos à mesure qu'elle s'éloignait de la tour et de la cité divine.

Plus bas, beaucoup plus loin, brillait le lac du fleuve Vizek. Loin de la montagne, les nuages laissaient place au soleil dont les rayons, renvoyés par la surface gelée, rendaient celle-ci éblouissante. Triniel se dirigea dans cette direction, les bras légèrement écartés de son corps comme pour embrasser le ciel et l'accueillir contre son flanc. Au loin, la déesse devinait Kara-Khitan et les silhouettes de ses habitations faites d'argiles et de bois.


Sa cape claquait au vent à mesure qu'elle prenait de la vitesse et s'approchait des terres Voltaïs, mais le reste de sa tenue épousait ses formes et n'offrait que peu de résistance lors de son vol. Lorsque la surface gelée du lac vint à l'éblouir complètement, Triniel plongea vers la terre et, avec le renfort de quelques battements d'ailes puissants qui vinrent souffler la végétations gelées, se posa doucement. Ses pieds bottés rencontrèrent la neige, qui crissa sous son poids. L'air était un peu plus humide ici, grâce à la proximité du lac.

Tandis qu'elle observait les environs et rendait à sa chevelure une apparence convenable, Triniel repéra un fragment de vie. Elle couvrit de nouveau sa tête avec sa capuche, épousseta la fourrure qui couvrait ses épaules et s'approcha tranquillement. Malgré le tissu de sa cape, ses ailes formaient une légère traîne derrière tant elles étaient grandes. Elle lui tenait également chaud, comme dans un cocon.

Lorsqu'elle fut suffisamment proche, la déesse plissa les yeux. Il lui semblait distinguer un fauve des neiges, dont la douce fourrure servait même de support à la tête d'une Voltaïs. Ce pourrait-il que... ? Penchant la tête sur le côté, Triniel observa davantage et repéra la silhouette d'un cheval et celle, plus petite, d'un autre animal. Cet ensemble hétéroclite lui rappela aussitôt une humaine qu'elle avait rencontrée il y a quelque temps et qui, justement, s'était attachée à un léopard des neiges.

Quelques minutes de marche supplémentaire lui fut nécessaire pour être assez proche, aussi bien de voix que de visu, et le doute quant à l'identité de l'humain - ou plutôt l'humaine - s'envola. Sans prendre garde au bruit qu'elle produisait ou au fauve qui se trouvait là, Triniel s'approcha.

- Je constate que Flocon a bien grandi, dit-elle après avoir fouillé dans sa mémoire. La boule de poil pouvait lui arracher un bras, maintenant. Salutation jeune Ehri. Que fais-tu donc seule par ce froid ?

La Primordiale s'arrêta à quelques pas de l'improbable quatuor - l'humaine, le léopard, le chat et le cheval -, sa silhouette sombrement vêtue se découpant parfaitement sur le décor enneigé et glacé.

Apparence Vail :
Ehri Khulan

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Le monde s’était évanoui et la blancheur de la berge avait laissé place à la verdure de l’été. Le songe était apaisant, tel qu’indiquaient les respirations lentes de la jeune Voltaïse. Il y avait des chevaux à perte de vue et il n’y avait personne pour les déranger, pas même elle-même. « Mmmh… » Gémit-elle dans son sommeil alors que son cheval hennit à l’approche de l’Angyal. C’était une musique commune à ses oreilles, rien qui ne l’alertait d’un danger imminent. Si c’était le cas, elle avait confiance que le léopard des neiges qui lui servait actuellement d’oreiller la réveillerait. Il grognerait s’il y avait une menace et Arya s’emballerait.

Des bruits de pas dans la neige l’extirpèrent finalement de son songe. Les paupières encore lourdes se soulevèrent doucement et il lui fallut un moment à sa vision pour s’ajuster à la faible luminosité. Elle essuya sa bouche avant que Triniel dépasse le feu, mais elle avait l’impression qu’il était trop tard pour qu’elle ne remarque pas la bave qui s’était étendue sur son visage. Un sentiment de gêne l’éprit puis elle haussa des épaules. Peu importe, c’était le prix à payer pour avoir si bien dormi.

La lumière des flammes léchait la silhouette ténébreuse de la déesse. Ses traits dorés n’en étaient qu’accentués et ils lui faisaient un effet hypnotisant.  Quel honneur de l’avoir en sa présence! Ehri se rappelait avec plaisir leur dernière rencontre dans les montagnes. Était-ce un blasphème que d’avoir couchée avec cet être stellaire? Elle se connaissait : elle ne saurait résister à toutes nouvelles tentations. La jeune femme se mordit les lèvres, plus amusée qu’autre chose, face à cette vilaine pensée.

« Sois poli, Flocon, et dit bonjour. » Lâcha-t-elle en redressant son dos. Le léopard des neiges s’étira et s’approcha de l’être ailée. « Ne la reconnais-tu pas? C’est Triniel! Tu ne peux pas avoir oublié! » Lui reprocha-t-elle, d’une voix presque outrée. En guise de réponse, Tsasan émit un miaulement avant de frotter sa fourrure aux jambes de la Primordiale puis de se coucher tout près. « Il a bien grandi. Mais reste qu’il a le cœur d’un gros chat. Il ne ferait de mal à personne… ou pas! » Finit-elle en riant. En effet, le félin avait été suffisamment socialisé pour ne pas se jeter gueule ouverte sur la première personne qu’il voyait. Il ne craignait pas les gens, mais il avait tout de même un tempérament méfiant.

Un soupir franchit ses lèvres en repensant à la question qu’elle lui avait posée. Le problème n’était pas ce qu’elle faisait ici toute seule dans le froid, mais plutôt ce qu’elle ferait après. Elle se releva enfin et s’approcha du feu qu’elle utilisa pour allumer son joint. Après sa première bouffée, elle la tendit à la Vail si elle désirait partager l’expérience. Elle se sentait déjà plus détendue, même si elle savait que les effets véritables ne commenceraient que quelques minutes plus tard. « Je suis venue ici pour penser. J’avais besoin d’un peu de solitude et de tranquillité. Le froid ne me dérange pas. Je voulais être loin de mon clan, loin de tout le monde, tu comprends? »

Ses azurs s’élargirent. « Oh non! Non! Tu ne me déranges pas du tout. Je suis contente que tu sois ici! » Ajouta-t-elle rapidement en réalisant ses propos. Elle ne voulait pas qu’il y ait d’ambiguïté. C’était de son père qu’elle voulait s’éloigner, en toute honnêteté. « Mes soucis te paraitront probablement obsolètes. » Poursuivit-elle en dirigeant son regard vers le feu. Elle n’était qu’une petite humaine. Quel poids avait ses soucis si on les comparait avec ceux que devaient avoir la déesse ailée? « Mais pour faire court, disons que je n’ai actuellement aucune envie de rentrer chez moi. »
Triniel Vit CreaturaePrimodial de la Création
Triniel Vit Creaturae

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Si Triniel vit le filet de bave, elle eut la délicatesse de ne rien dire afin de ne pas mettre la jeune femme dans l'embarrât. Toutefois, un petit sourire naquit sur ses lèvres sombres. Une mimique qui dissimula très bien son inquiétude lorsque le gros félin se redressa et, lentement, s'approcha. Toute déesse qu'elle était, Triniel ressentait la douleur et n'avait pas envie d'expérimenter la sensation des crocs du léopard dans sa chair.

Sur ses gardes, elle observa le dénommé Flocon s'approcher et ne fut soulagé que lorsqu'il vint se frotter contre ses jambes. La Primordiale se permit alors une caresse à ce moment-là, ses doigts s'enfonçant avec un plaisir non dissimulé dans la douce fourrure du fauve, avant que celui-ci s'allonge tout près d'elle. L'attention de Triniel se reporta alors sur la jeune femme, assise dans la neige. N'avait-elle pas froid ? Même un peu ?

- Il me plaît d'être de ces personnes à qui il n'arrachera pas un bras, répondit Triniel sur le ton de la plaisanterie, même si ses mots trahissaient son soulagement.

Délaissant le fauve, Triniel s'approcha davantage du feu, jusqu'à en sentir la chaleur sur son visage. Toujours debout de l'autre côté des flammes, elle toisa Ehri. Elle l'observa se redresser et allumer un jointe à l'aide du feu, en tirant une longue bouffée qui sembla bienfaitrice. La drogue fut ensuite offerte à la Primordiale, qui n'hésite qu'un instant avant de contourner le feu et s'asseoir près, très près, de l'humaine. Là, doucement, alors que la lueur des flammes rendait la dorure de sa peau encore plus brillante, Triniel prit la drogue des doigts de la jeune femme.

Triniel croquait trop la vie à pleine dent pour refuser l'invitation de la Voltaïs. Elle porta donc la drogue à ses lèvres et en tira une longue bouffée. Elle n'était pas à son premier essai, mais n'avait pas non plus l'habitude de fumer ce genre de chose. Les effets se feraient sans doute sentir plus rapidement chez elle que chez Ehri.

- Je peux le comprendre, oui, répondit Triniel en se tournant d'un quart vers l'humaine. Que celle-ci ne veuille pas de sa présence n'effleura pas, toutefois, l'esprit de la Vail. Si cela avait été le cas, Ehri ne lui aurait pas proposé de partager sa drogue.

En tailleur près du feu, elle leva doucement la main en invoquant sa magie. Si Ehri voulait se sentir seule, elle pouvait bien lui offrir un endroit au calme et loin des yeux. Autour de ses doigts levés se matérialisa le courant de la création sous la forme de fines et délicates arabesques dorées, qui dansaient entre ses doigts alors que, tout autour d'elle, se dressaient lentement des murs de peau. Le sommet de la structure, ouverte, laissait s'échapper la fumée produite par le feu tandis que la chaleur se répandait dans la yourte créée de toute pièce par la déesse de la création.

- Dans ce cas, voici un endroit où tu pourras être tranquille.

Satisfaite, Triniel détacha les pans de sa cape et laissa le tissu et la fourrure retomber derrière elle. Ses bras nus s'offrirent à la chaleur des flammes alors que, n'ayant plus besoin de se protéger du vent, elle étendit ses ailes derrière elle.

- Chez les Vails, il est courant que les jeunes individus quittent Pandemonium pour explorer Cor'Dei. Je l'ai moi-même fait autrefois. Tu pourrais faire de même, si la présence de ta horde te déplaît à ce point. Tu pourrais commencer par Pao, les orcs sont de bonnes compagnies lorsque l'on a une âme comme la tienne.

Bien sûr, Triniel était curieuse. Elle voulait savoir ce qui poussait Ehri à ne pas souhaiter retrouver les siens, mais la déesse ne voulait pas être trop intrusive non plus. Cependant, si la Voltaïs voulait lui parler, elle l'écouterait.
Ehri Khulan

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La remarque de Triniel arracha un sourire à Ehri. Rares étaient les personnes qui désiraient être la proie de son léopard des neiges, ce dernier avait de vilains crocs et des griffes acérées. Normal pour le prédateur félin qu’il était. Mais il n’était pas comme les autres de sa race… La jeune femme l’ayant recueillie très jeune, Tsasan avait reçu l’empreinte humain et il était devenue normale pour elle d’être entourée par ces derniers. Pouvait-on dire que la féline était domestiquée? On pouvait oui… Mais en gardant en tête que sa mâchoire pouvait arracher la jugulaire d’un simple coup.

L’humaine lui avait offert un sourire lorsqu’elle était venue s’asseoir à ses côtés. Certains diraient qu’elle n’avait pas le droit à autant de familiarités envers une déesse, mais elle se fichait pas mal de ce qu’ils pouvaient penser. Le simple fait que la Primordiale de la Création accepte son joint en disait long également, c’est ce qu’elle pensait. La fumée bienfaitrice tapissa ses poumons et la Voltaïse s’amusa à former des formes en expirant. Ça l’amusait toujours et ça plaisait à son côté créatif. Une puff* pour elle, une puff* pour Triniel et ainsi de suite. Parfois elle en prenait quelques-unes de suite ou prenait de longues pauses pour parler ou détailler du regard l’ange.

Son regard angélite s’illumina face à la magie engendrée par sa comparse. Il y avait l’émerveillement, l’envie et une pointe de jalousie. Comment elle faisait cela? Tout cela la dépassait complètement! Elle n’était qu’une pauvre humaine qui n’avait jamais rien touché de loin ou de près à la magie. Ses confrères et consœurs Voltaïs ne s’y pratiquaient pas non plus. Les traits de son visage ne cachèrent pas sa joyeuse surprise. « C’est incroyable! » S’exclama-t-elle. Elle ne ressentait plus le vent froid sur sa peau. Elle ressentait déjà l’impact des murs qui créait le nid chaleureux dans lequel se trouvaient désormais les deux femmes. Un gros chat entra en poussant l’ouverture de peau et s’écrasant près d’elle, les yeux se refermant déjà. « Je pense que je ne suis pas la seule à aimer l’idée. » Ricana-t-elle en caressant la petite bête.

« Merci, c’est une excellente idée que j’apprécie. » Ajouta-t-elle. Un petit cocon de chaleur, pour son plus grand confort, elle ne s’était pas imaginée cela possible. Elle fit comme la Vail et retira sa cape pour ensuite la faire sécher. Il fallait savoir profiter des occasions! Et bien qu’elle aimait l’endroit, elle ne comptait pas rester ici indéfiniment. Où irait-elle? Ça restait encore à être déterminé, néanmoins.

L’envie de caresser les plumes de ses ailes lui prit. Qu’est-ce que ça devait être formidable de pouvoir voler haut haut haut et comme on veut. Quel sentiment de liberté elle devait avoir! C’est probablement les effets de ce qu’elle fumait qui l’aida à poser ce geste : elle étira sa main et caressa les plumes entre ses doigts. C’était doux. Elle voulait des ailes, elle aussi.

Elle voulait d’autres choses aussi. Un soupir quitta ses lèvres. Ses tourments revenaient à elle lorsqu’elle repensait à sa famille, à sa horde et à sa main promise. « Ce n’est pas très bien vu de quitter sa horde pour suivre l’appel du vent. C’est accepté… Mais après, tu ne peux plus réintégrer ta horde. C’est un peu comme si tu devenais un intrus. » Expliqua-t-elle tristement. Elle voulait se détacher de sa famille, mais ne pas perdre tous ses liens. « L’exception, c’est quand ta horde t’envoie en mission. Alors là, c’est un peu différent. Un peu comme mon frère qui est parti à l’aventure pour explorer au-delà des rivages de Cor Dei. » Elle fit une pause. Qu’est-ce qu’elle aimerait voyager et explorer elle aussi! Elle enviait son frère. « Mais jamais je ne réussirais à avoir l’autorisation. Mon père, le Khan, ne voudrait jamais… surtout qu’il a décidé de me marier à je-ne-sais-qui! » Il y avait du dégoût et du mécontentement dans sa voix. L’idée de se marier la répugnait.

Elle avait envie de crier JE VEUX ÊTRE LIBRE! LIBERTÉ! Elle avait cette idée de partir tout simplement, mais il y avait cette petite voix qui l’enchaînait aux plaines. « Je ne sais pas quoi faire… » Souffla-t-elle finalement. Se libérer le cœur lui faisait du bien. Elle n’avait pas eu l’occasion de parler de ses problèmes à autrui et une personne extérieure pouvait peut-être davantage l’aider. « Toi qui es Primordiale de la Création? Ne pourrais-tu pas simplement m’arracher à tous mes problèmes? » Fit-elle. Elle avait prononcé cela à la blague. Mais une déesse pouvait-elle s’immiscer dans sa vie et régler ses problèmes? C’était beau rêver.
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