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Le savoir et les arts (Pv Syllxeraen)

Aventino LorenzoLe prince artiste
Aventino Lorenzo

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Date d'inscription : 19/11/2020
23 Janvier à Yanlei

Cela faisait quelques temps que le prince artiste était en visite à Sui, cité Eiji fameuse et splendide, capitale de ce grand archipel. Ce n’était guère le premier voyage en ces terres et à vrai dire il appréciait toujours s’y rendre et ce pour diverses raisons, car les contrées de Yanlei étaient agréable à bien des égards. Que ce soit pour leurs arts splendides, la culture fascinante, y apprendre la monte aquatique, ou en apprendre davantage sur cette société et s’y creuser une influence de diverses façons. Après tout Lorenzo était un homme charmant, un artiste doué, un riche mécène et un grand érudit, de quoi plaira aux Eijis en s’y prenant bien...

Il alternait souvent en ces terres d’ailleurs entre un habillement local, ou bien une de ses tenues de grand maître électeur selon son envie ou non de souligner qu’il était un étranger en visite. Après tout il pouvait autant être là pour profiter de la culture et vie locale ou en apprendre davantage sur le pays et alors un habillement Eiji luxueux soulignait son respect pour eux. Que pour la diplomatie et les affaires, où avancer son statut d’étranger riche et influent était un atout. Un étranger sachant convenablement parler la langue, assez du moins pour avoir de vrais conversations avec.

Un étranger riche et influent qui était aussi membre de l’ordre de la haute connaissance et qui désirait profiter de son voyage à Sui pour rendre visite à un dieu mineur du savoir et et de la connaissance qui un temple et une demeure à Sui. Une divinité à laquelle il comptait rendre hommage et qui sait ? Peut-être plaire plus ou moins, après tout Aventino ne refusait jamais les amis puissants et influents. Quel que soit leur nature. Et si en plus ce potentiel ami pouvait lui délivrer des savoirs précieux et passionnants, ce serait parfait !

Et à laquelle il comptait rendre visite parfaitement vêtu comme le grand maître électeur raffiné qu’il était, soulignant donc qu’il n’était pas originaire de l’archipel. Après tout, peut-être que cela lui vaudrait de la curiosité ? Ou même une certaine bienveillance pour sa fascination d’être potentiellement exotique ? Certes ça pouvait aussi avoir des effets indésirables, mais le prince artiste décida de jouer sur cela. C’est ainsi accompagné de quelques gardes et serviteurs transportant quelques présents et tous bien vêtus qu’il se rendit au temple. Bien entendu une fois à l’entrée de celui-ci, le grand maître électeur suivrait ensuite le protocole nécessaire pour pouvoir y entrer et espérer être mis en présence du « dieu ». Il savait après tout l’étiquette Eijis plus ou moins complexe et tâchait toujours au mieux de s’y confirmer.

De plus, il espérait aussi au passage que ceux l’ayant vu se rendre au temple doté d’hommages à apporter à une de leur divinité, rapporteraient cela. Après tout, sans doute serait-ce de bon goût aux yeux des Eijis et consoliderait encore plus sa respectabilité, celle d’un étranger appréciant et honorant leur culture, mais aussi leur dieu. Car quand il s’agissait de politique, mais aussi de son image, Lorenzo pensait presque à chaque détail.
SyllxeraenAspect Stellaire
Syllxeraen

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Messages : 24
Date d'inscription : 11/10/2020
Sui était l'une de ses villes favorites malgré la profonde rancœur qu'il éprouvait à l'égard de son peuple. Un sentiment conflictuel, car l'amour et le sentiment de responsabilité qu'il conservait pour les Eijis ne pouvaient totalement disparaître et ce, même après tout ce qu'ils avaient causé par leur égoïsme. Il revenait donc régulièrement, travaillant parfois au couvert d'être un membre de la Haute Administration pour obtenir plus de liberté, moins de surveillance. Toutefois, la plupart du temps il venait en visite sans aucun masque, tel que les Eijis le connaissaient depuis toujours : une divinité mineur associée au Savoir et à la protection de toute Connaissance. Et puisqu'il possédait toujours une place dans leur panthéon, cela lui donnait droit à une demeure au sein des quartiers de porcelaine.

Cette demeure était divisée en trois grandes parties et ne possédait qu'une garde réduite, puisque la majeur partie de ses défenses s'étendait sur le plan magique grâce à de puissants sortilèges d'illusion visant plutôt à capturer les intrus et les agresseurs, plutôt qu'à les blesser ou les tuer. La première partie se trouvait directement derrière les hauts murs de pierres blanches, surplombées d'ardoises grises laquées, et n'était en réalité qu'un vaste jardin entrecoupé de ruisseaux et d'étangs aux carpes colorées que de petits ponts en bois rouge enjambaient. Parsemé de kiosques et d'arches, ce jardin était conçu pour des promenades méditatives sous les grappes odorantes des glycines et des rosiers sauvages.

La seconde partie était une grande bibliothèque, construite sur plusieurs étages et qui s'ouvrait en une succession de couloirs lumineux et de vastes salles. Ces dernières contenaient d'interminables étagères croulantes de parchemins, de livres en lamelles de bambous et d'autres ouvrages rapportés des continents voisins ; il s'agissait d'édits philosophiques, de récits de vies passées, d'encyclopédies médicales, d'ornithologie, etc. ; en bref, chaque personne était libre de venir y d'apporter sa contribution, aussi minime fut-elle. Ces pièces où le silence était de rigueur s'illuminaient de cristaux blancs et se divisaient en salon d'études par de somptueux paravents sculptés dans du bois de santal, comme de délicates dentelles aux parfums naturel d'encens.

La dernière partie était la demeure même de la divinité. Sur trois étages, le toit n'était qu'une vaste ouverture à ciel ouvert avec de larges terrasses pour accueillir sa véritable forme lorsqu'il désirait prendre le soleil ou s'envoler hors de la ville. Les tuiles étaient de ce même bleu profond, en forme de gouttes et l'architecture aux toits courbés s'ornait de silhouettes de dragons serpentiformes, chacun orienté sur les grands points cardinaux. Le rez-de-chaussée n'était qu'un ensemble de salons pour recevoir, de grands couloirs décorés de colonnades sculptées par thèmes ; aquatique en l'honneur de Shalassa, stellaire pour sa propre ethnie et de bien d'autres encore. Des estampes, des peintures et des œuvres de tout Cor Dei, de cette période comme des anciennes, couvraient les murs et remplissaient les alcôves.

Aventino et son escorte furent d'ailleurs conduits dans un de ces salons et l'on récupéra les présents pour aller les disposer dans la grande salle. Durant l'attente des préparatifs, ils eurent la liberté d'observer la décoration, mais furent invités à rester dans cette pièce jusqu'à l'arrivée de leur hôte qui avait à finir un autre entretient. A peine une demie-heure fut nécessaire avant que les prêtres de Syllxeraen n'entrent dans le salon pour conduire les invités jusqu'à la grande salle des réceptions. Cette dernière était excessivement lumineuse en partie par les panneaux muraux ouverts sur les jardins, mais surtout par la quasi absence de plafond, véritable colonne de lumière qui cascadait d'un immense miroir à un autre au travers des étages pour finalement éclabousser de sa chaleur le bassin qui trônait au centre du salon.

Syllxeraen se tenait proche de son bord et contemplait les carpes qui s'y ébattaient paresseusement. Nénuphars, lotus et lentilles d'eau parsemaient une surface limpide qui capturait les éclats solaires en rosaces furtives et colorées. Le dragon stellaire revêtait son apparence Eiji et se présentait sous des traits à la beauté intemporelle, délicats et racés. Il ne mesurait pas plus d'un mètre cinquante avec une silhouette fine, gracieuse et malgré tout masculine dans son ossature et son maintient plein de noblesse. Rien ne pouvait laisser voir sa nature draconnique, sauf peut-être cette perfection dans son apparence ou le sentiment étrange, indéfinissable qu'il n'était pas totalement là. Se tournant vers les altrois, il leva les mains à hauteur de son torse, jointes et invisibles dans les amples manches de son riche hanfu, puis s'inclina très légèrement, tête gracieusement courbée. Quelques mèches aussi soyeuses que de la soie et sombres comme de l'encre, coulèrent par dessus ses fines épaules.

Lorsqu'il se redressa, ses yeux à la couleur d'un ciel d'orage, en amandes douces, se rivèrent avec une franchise surprenante et bien chaleureuse sur son invité. Un sourire aimable ourla ses lèvres et il énonça d'une voix dénuée de tout accent, mélodieuse et riche, la salutation couramment utilisée en son domaine :

"- Soyez le bienvenu, Ser Aventino. Puisse cet endroit vous apporter toutes les réponses que votre esprit puisse désirer."

Lorenzo Aventino. Un humain issue de la noblesse altroise et ayant rejoint l'Ordre de la Haute Connaissance relativement tôt pour ceux de sa race, suivant les traces de son père comme il en était généralement coutume dans ces ethnies éphémères. Syllxeraen se souvenait d'un enfant curieux et assidu, éclairé dans sa vision du monde et pertinent dans ses échanges avec les autres membres de l'ordre. Ils s'étaient brièvement croisés à plusieurs reprises, mais peut-être que l'humain ne s'en souviendrait pas. Devenu l'un des Grands Maîtres Électeurs du Royaume Altrois peu de temps avant la guerre contre les nécromanciens, le dragon boréal n'avait que peu de souvenirs des actions exactes engagées par Lorenzo durant cette sombre période. Il savait pour un fait de ne jamais l'avoir vu sous les tentes des généraux, mais il savait aussi que nombres d'aides précieuses s'étaient farouchement battues dans les ombres des scènes politiques. Cet homme devait en faire partie.

"- Je vous remercie pour les offrandes."

Il désigna d'un ample geste une table dressée vers les panneaux ouverts qui donnaient sur le jardin. La terrasse offrait une ombre agréable, pailletée de quelques éclats solaires sur le bois riche du mobilier et de ce qu'il soutenait : les offrandes, mais aussi un service à thé de porcelaine bleue ainsi que plusieurs assiettes de pâtisseries eijis.

"- Venez donc partager un thé en ma compagnie. Vous pourrez ainsi me présenter vos récentes découvertes ainsi que les raisons de votre visite."

Il s'avança le premier, menant la marche en bon hôte. Malgré les nombreuses couches de sa tenue, sa complexité et sa richesse, le dragon manœuvra avec aisance et grâce. Il présenta une chaise pour Lorenzo et s'installa en face de lui sans jamais se démunir de son sourire.

"- Je vous propose aujourd'hui le Bi Luo Chun. Il est produit à partir de bourgeons et jeunes feuilles de thés, à cela nous ajoutons des boutons de pêchers, de poiriers ou encore d'abricotiers. Un thé vert fort apprécié par notre Empereur et qui saura à votre tour ravir vos sens, j'en n'en doute pas."

Une servante apparu d'entre les murs, comme par magie et versa le thé sans un mot, sans croiser leur regard. La boisson était lumineuse et brillante, aux couleurs jaune claires. Son parfum était d'une extrême délicatesse et rappelait les fleurs printanières. Son goût était très doux, aux saveurs fruitées.
Aventino LorenzoLe prince artiste
Aventino Lorenzo

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Date d'inscription : 19/11/2020
Il ne fallut qu’une demi heure d’attente après leur arrivée dans la demeure pour avoir une entrevue avec la fameuse divinité mineure. Lorenzo nota donc que si cette dernière était fort occupée, elle n’avait pas non plus l’air totalement inaccessible. Ce n’était point pour le déranger, car évidemment si le prince artiste profita du temps d’attente pour contempler les alentours, autant pour les apprécier, que voir si ça lui donnait des idées. Après tout l’homme était assez proactif quand il s’agissait d’art et de culture, il était avant tout venu ici pour avoir la compagnie de la fameuse divinité.

Était-ce vraiment un être divin d’ailleurs ? Sans doute, même si Lorenzo était plutôt adepte du culte du dieu unique, davantage pour divers aspects de celui-ci lui paraissant bien plus pratiques, que parce qu’il était un grand croyant. Même si sa foi était sincère évidemment, après tout quitte à vénérer des dieux, autant en vénérer un qui n’irait sûrement pas vous donner son opinion sur votre art et qui était bien trop lointain pour que vous puissiez vous comparer à lui. Lorenzo avait disons du mal à être vraiment pieux avec des créatures qu’il pourrait croiser, aussi grandes et puissantes soient-elles… Et aussi improbable que cela soit, évidemment.

Après, bien entendu elles méritaient le respect et il ferait de son mieux pour avoir leurs faveurs s’il les croisaient. Le côté cynique dans cela, c’est qu’il se comportait alors en partie comme si c’était d’autres nobles ou mortels comme lui, qui pouvaient représenter des alliés potentiels. Mais bon, sachant qu'il était toujours en recherche d'influence et gloire personnelle, c'était cohérent.

Quoiqu’il en soit il fut amené en présence du respectable être qui avait forme humaine et qui était à sa façon une représentation de la perfection faîte homme, enfin presque, car la perfection était un concept très subjectif dont il se rapprocherait bien. Aventino comprenait mieux comment les eijis étaient impressionnés par celui-ci. Quoiqu’il en soit, ayant déjà une certaine estime de cet être, Lorenzo laissa vite le naturel couler. Saluant celui-ci à la façon eiji et parlant dans la même que lui, qu’il emploie l’eiji, ou l’altrois, il dirait.

« Et soyez remercié de votre générosité cher hôte, j’espère arriver à être un invité digne de votre auguste compagnie. » Avec une humilité somme toute eijis, car évidemment les eijis avaient cette façon de faire quand ils croisaient quelqu’un bien au dessus d’eux. Assez exagérée pour Lorenzo soyons sincère, mais il le disait si bien et avec le parfait ton, ce qui faisait qu’il était impossible de deviner qu’il n’exagérait pas un peu. Comme toujours en faîte, quand il désirait charmer son auditoire...

Et il ne se départirait pas de cette humilité affichée, sans autorisation.

Quant aux offrandes, il y avait de tout, mais surtout des produits de luxes et d’arts venant des terres altroises, donc rares dans celles eijis. Le but ayant été de jouer sur leur caractère exotique. Il y avait même un ou deux créations personnelles d’Aventino, même si pas celles les plus mises en avant. Car des sculptures, même si l’idée d’y laisser sa touche personnelle lui avait plut. D’ailleurs, il faudrait qu’il fasse une proposition à son hôte, mais un peu plus tard…

En attendant, il hocha élégamment la tête et suivit son hôte pour aller boire un thé en sa compagnie… En voyant les pâtisseries eijis, Lorenzo pensa au fait qu’un jour il faudrait qu’il s’intéresse à la cuisine, c’était après tout un bel art. Néanmoins, il avait déjà tant à faire actuellement, que ça attendrait sans doute. Il glisserait d’ailleurs à son hôte.

« Je ne sais pas si ce que j’ai pu découvrir récemment aura de quoi vous impressionner, j’ai tant à faire à cause de mes responsabilités et suis si jeune, ne serait-ce qu’en comparaison de beaucoup d’autres altrois de l’ordre, alors que dire vous concernant. » Cela dit-il avec une modestie bien peu feinte d’ailleurs. Car il est vrai qu’il était malheureusement plus un membre qui recevait du savoir, de l’ordre, qu’un qui en construisait à l’heure actuelle. Mais, il compensait par le mécénat notamment.

« Néanmoins, je tâche toujours de soutenir au mieux nos frères et sœurs de l’ordre et je donnerai toujours une grande estime à leurs conseils. » Tel était ce qu’il voulait être près, un grand protecteur des arts et des lettres, ainsi que de la science. Certes il ne vivrait qu’une existence d’altrois, courte aux yeux de certains êtres, mais il comptait avoir un tel impact par son influence et son mécénat au cours de son existence, qu’on se souviendrait de lui pour les siècles, voir millénaires à venir. Au moins. Après, l’aspect de glorification personnelle qu’il visait, il ne l’aborderait sûrement pas.

« Le Bi Luo Chun ? Une excellente essence en effet, je n'en attendais pas moins de vous. » Glissera sinon Lorenzo appréciateur et connaisseur, ce n’était pas la première fois qu’il venait en terre eijis après tout, du thé il avait put en boire. Après, celui-ci, il n’en avait pas bu si souvent, mais savait donc que c’était une excellente essence.

Il savait aussi, comment on était censé boire le thé en eijis et respecterait donc le protocole, d’ailleurs une fois qu’ils furent installés, il glisserait avec amabilité.

« C’est toujours quoiqu’il en soit un plaisir de croiser un autre frère de l’ordre, je dois vous dire, quelque soit sa modestie, quelque soit sa hauteur, dans ce cas ci, très grande. J'ai conscience d'être encore bien jeune, mais j'aspire à aider notre ordre à faire au mieux rayonner la lumière de la connaissance sur ce monde. Même si je dois avouer, dans ce domaine, encore manquer d'expérience. » Autant une profession de foi sincère qu’une incitation indirecte certainement, à des conseils de la part d'un ancêtre, gros euphémisme le concernant, de l'ordre.
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